Le photographe Trent Bell, plus connu pour ses clichés d'architectures d'intérieure et d'extérieure, a lancé ce projet appelé "Reflect", qui traite de l'enfermement et du fait de vouloir faire "machine arrière". Touché et troublé par le mal-être d'un ami en prison, il décide de laisser les hôtels et les building de côté le temps d'un projet et se consacre à l'univers carcéral. Pour cela, il a demandé à des détenus de rédiger chacun à la main une lettre. Cette dernière devait être adresser à l'enfant qu'ils ont tous été un jour, comme pour lui dire "Ne fais pas comme moi, regardes ou ça m'a mené" en lui exprimant avec sincérité, l'amertume de leurs regrets et autres tortures cérébrales. 

Ces clichés et ces textes insufflent le fait que tout peut basculer d'un instant à l'autre, qu'il y a toujours un "avant" et un "après" et qu'au final, l'homme est fait certes d'un peu de violence, d'un peu de haine et de mépris mais il y a une faiblesse, un talon d'Achille : la conscience. Un jeu de miroir imaginaire et typographique entre deux points clès de l'homme : le présent et le passé, le bien et le mal.

 

Photo : "Reflect"
Photo : "Reflect"
Photo : "Reflect"
Photo : "Reflect"
Photo : "Reflect"
Photo : "Reflect"
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